Infolettre 2019

Regroupement des jardiniers écologiques      

Janvier-Février

 

Colloque et assemblée annuelle du R.J.É.

Dimanche 7 avril 2019

Thème : Mieux consommer, pour moins consommer ...

Lieu :     Salle communautaire de Roxton Pond

            905 rue Saint-Jean, Roxton Pond (Québec) J0E 1Z0

Horaire de la journée

8:30       Ouverture de la salle

9:00       Accueil et visite des exposants

10:00     Présentation du Dr François Reeves : «Climat, Arbre et Santé»

11:00     Pause et/ou questions

11:30     Assemblée annuelle

12:15     Diner partagé «Potluck»

13:30     Jeu et prix de présence

14:00     Animation et partage avec Anne Marie Comparot :

Thèmes en petits ateliers :   

           - Mieux jardiner pour moins consommer...                                      

           - Mieux s’alimenter pour moins consommer...

           - Mieux acheter pour moins consommer...

           - Mieux se soigner pour moins consommer...

           - S’adapter au choix du mieux et du moins...

16: 00 Fin de la rencontre

N.B. : - Il y aura des exposants comme d’habitude, des semenciers et toutes autres personnes proposant des échanges de livres, de semences, de plants etc.

- Des prix de présence et de reconnaissance seront distribués pour l’occasion.

- Pour une meilleure planification de l’évènement, il faut nous aviser de votre présence avant le 25 mars.

- Pour le repas, on suggère d’apporter un plat qui n’a pas besoin d’être chauffé et d’un dessert qui peut se partager facilement. Les assiettes et les ustensiles seront fournis.

Réservations: Alain Blondin : tél: (450) 372-3078

ou par courriel : info-ca@rje.qc.ca

Les pousses et germinations

  1. Comme certains le savent déjà, les pousses et les germinations sont un complément très apprécié dans notre assiette, surtout l’hiver lorsqu’on manque de verdure et de légumes frais. Nous cultivons des pousses et des germinations depuis plusieurs années. Cela prend peu de place, peu d’eau, peu de temps, peu de travail, ne coûte pas très cher, et les jeunes plants sont bourrés d’éléments nutritifs, en général bien plus que les plants matures, ne parlons même pas des légumes qui ont voyagé des milliers de kilomètres et ont été cultivés souvent dans des endroits plus permissifs envers les pesticides et autres poisons. On se demande pourquoi plus de gens n’en font pas la culture car il y a beaucoup d’avantages. Il y peu d’insectes, presque pas de désherbage, on n’a même pas à sortir de la maison pour les récolter! Alors, tout le monde, à vos pousses!


Pousses in boots* ou, une histoire de chats

Au risque de passer pour des originaux, nous n’arrêtons  pas de jardiner l’hiver. En plus de quelques légumes irréductibles qui survivent dans nos serres, nous cultivons des pousses et des germinations dans la maison.

Pour moi, c’est devenu presqu’une nécessité. Les légumes d’épicerie sont bien décevants souvent. Et je m’aperçois à quel point les pousses et germinations sont un aliment santé. Depuis que j’en consomme régulièrement, je digère mieux et j’assimile mieux les aliments et je ne fais plus d’allergie au poil de chat. Je possède deux chats aujourd’hui alors qu’il y a quelques années, cela aurait été hors de question.

  1. C’est quoi le rapport, demanderont certains. C’est connu, notre système immunitaire dépend de notre microbiote (encore lui), la population de microorganismes qui loge dans nos intestins. Lorsqu’il est déséquilibré, par les aliments inappropriés, trop transformés etc. le système immunitaire en souffre et il ne joue plus son rôle comme il devrait. Enfin, c’est l’explication que j’ai trouvé pour expliquer que Macaroni et Baloo (mes deux chats) peuvent maintenant vivre chez moi sans me déclencher. Vive les pousses (et les chats).

  2. *Petit clin d’œil à l’histoire « Puss in boots », qu’on traduit par « Le chat botté » en français.

                                                                    Texte et photo : Alain Blondin, Roxton Pond

Une nouvelle année...

En cette fin de janvier, je commence à peine à sentir le réveil de mes biorythmes. Je ne pourrais en dire autant des courbatures au dos dues au pelletage de la neige pour cette première partie de l’hiver. Je suis quand même content et reconnaissant envers la nature qui m’entoure, pour son manteau blanc qui m’illumine de sa lumière, pour ses paysages de campagne qui m’inspirent à l’intériorisation.


  1. À l’occasion je rencontre d’autres personnes qui tout moi, prennent le temps de goûter à la vie et aussi de réfléchir à la prochaine année, aux prochaines activités pour eux, pour leur famille, leur village et leur communauté. La réflexion et l’engagement populaire a comme message : l’urgence de sauver la planète, notre planète.


Plusieurs d’entre nous ont signé le «Pacte pour la transition» écologique. Au Québec, des groupes de personnes se mobilisent publiquement pour obliger les gouvernements à changer les orientations économiques qui encouragent la sur-consommation, la sur-production. Pour moi, ceci est un départ de conscientisation et de rassemblement, mais je pense que chacun de nous peut et se doit de faire quelque chose pour diminuer son empreinte écologique. Pour connaître et faire le test: cliquer ici.

Le Regroupement des Jardiniers Écologiques proposera encore plus cette année, des activités valorisant l’auto-suffisance, la consommation locale, des techniques de jardinage , de compostage et de transformation des récoltes qui sont valorisantes pour notre planète.

Notre première activité sera sous le thème : Mieux consommer pour moins consommer. Nous vous invitons donc au 11ième colloque du R.J.É. qui se tiendra le 7 avril dans la municipalité de Roxton Pond. Plus de détails, plus bas.

Comme les archives des photos, documents, enregistrements de nos activités augmentent d’année en année, un petit ménage s’imposait. Vous trouverez donc quelques modifications sur le Site officiel R.J.É. ainsi que pour la section des membres. À noter que celle-ci est seulement disponible pour les personnes qui ont déjà renouvellé leur adhésion pour 2019.

Aussi pour l’infolettre 2019 (comme celle-ci), il faut faire du ménage dans nos fichiers d’expédition. Il faudra donc vous ré-abonner à l’infolettre, sauf pour les personnes qui s’étaient abonnées à partir de octobre 2018.

Je remercie les personnes qui nous envoyé des textes pour cette parution.

Au nom du R.J.É. je souhaite une bonne année dans la santé, le bonheur de savourer chaque instant sur notre belle planète.

Au plaisir de se rencontrer...                                                Jean-Jacques Marcil

Le mot des jardiniers

Retour sur la visite à la ferme Harmonia

                                   par Lucie Royer Montréal








Nous nous sommes donc retrouvés tout près de 15 personnes le 10 novembre à la ferme Harmonia : famille, amis, JEUeurs et amis de JEUeurs. Georgette nous a fait un tour guidé de ses jardins prêts à affronter la saison froide. Nous avons vu les jeux pour les enfants. Nous avons visité la bergerie où les brebis seront traitées dès la prochaine mise bas. Une visite également du troisième bâtiment rempli de ses récoltes d’ail, de betteraves et de courges. C’est dans ce bâtiment que tous ses semis pourront être réalisés. Nous avons rencontré Gaétan qui, avec l’aide d’amis, de JEUeurs et de voisins généreux, ont fait sur la ferme à la fin de l’été un prodigieux ménage, un barda comme le dit Georgette. La ferme Harmonia est dorénavant prête à accueillir toute personne désireuse de participer aux travaux de la ferme.

Georgette projette l’organisation de journées familiales à la ferme composées de légers travaux agricoles et de périodes de détente. Des espaces pour dormir sont maintenant fonctionnels. Par cette activité du 10 novembre, Georgette voulait donc créer un intérêt et susciter de la curiosité pour les diverses activités qui se mettront en branle prochainement à sa ferme. Des ateliers scientifiques qui s’adressent aux jeunes sont également en voie de réalisation.

On peut rejoindre Georgette Alarie à l’adresse courriel suivante : lafermeharmonia@gmail.com

Et pour en savoir plus sur l’organisme JEU, vous pouvez consulter :

facebook.com/groups/jeumontreal

Des nouvelles du Mexique

En plus de passer l’hiver au chaud, Denis et moi vivont depuis des années, quelques mois sous le soleil du Mexique. Il nous arrive de partager nos expériences de jardinage avec des communautés mexicaines.

Sur les photos nous sommes au jardin communautaire HUERTO ESCOLAR DE LA MANZANILLA. Peter qui est en charge du jardin communautaire est bien content d’avoir Denis comme bénévole. Ils utilisent maintenant la grelinette que nous leur avons apportée.

Et moi j’ai bien aimé l’expérience. Maintenant on peut déjà manger de notre salade que nous avons fait pousser. Les premières photos ont été prises au marché, où les jeunes étudiants viennent vendre les légumes. Les profits sont pour le jardin communautaire.


Hasta luego                 Texte et photo : Renée et Denis Bergeron,  St-Césaire

Sommaire

  1. -Le mot des jardiniers

  2. -Retour des activités

  3. -Activités à venir

  4. -Documentations

  5. -Expériences partagées

  6. -Babillard

  7. -Pensée du mois

  8. -Section des membres


  1. Voici les derniers vidéos ajoutés au site du R.J.É...

  2. Cliquer sur les images pour les liens.

Nouveaux vidéos publiés ou référenciés  sur le site  R.J.É.


  1. L’agenda du jardinier Édition 2019 est disponible

  2. au secrétariat du R.J.É. et dans certains

  3. magasins d’alimentation naturelle,

  4. centres jardins, librairies et semenciers du Québec

  5. en régions au Québec.


  6. Pour une commande postale :

  7. Regroupement des jardiniers écologiques

  8. 84 rue Georges, Shefford, Qc   J2M 1E4

  9. 450 915-9746

  10. ou par courriel : info-ca@rje.qc.ca

  11. Demander une facturation par courriel (via paypal)

  12. pour un paiement par cartes de crédit.

  13. Prix :   $15/unité/non-membre

  14.             $11/unité/membre de 2019

  15.         ou avec inscription ou renouvellement

  16.              plus $4,00/1 cal. pour la poste (s’il y a lieu)

  17. ajouter $2/cal. si vous en commander plusieurs

  18. Faire votre paiement au nom : R.J.É.

  19. On peut télécharger une version démo en cliquant sur l’image.

Publication et matériel disponible au R.J.É.

Expériences partagées

par les membres du R.J.É.

Babillard - Babillard - Babillard

  1. Des nouvelles de France

  2. Bertrand Trinel est le président d’une association de jardiniers qui a des objectifs et des activités de partage semblables à ceux du R.J.É. Voici leur publication mensuelle. Cliquer sur le titre pour les télécharger.


OMBELLE 145 DECEMBRE-2018.pdf


OMBELLE 146 JANVIER-2019 .pdf

Suggestions de lecture

Des Éditions Coup d’oeil     « VIVRE VERT»

  1. -Un journal pour vous faire du bien à vous et à la planète, un jour à la fois.


  1. Ce journal est concu pour aborder 12 aspects de votre quotidien, du recyclage au transport, en passant par l’alimentation, l’économie d’énergie et la mode. Chaque section vous propose de fixer des objectifs précis, sur les lesquels vous pourrez vous concentrer durant 12 jours, et vous guide dans l’évolution de vos changement. Vous aurez l’occasion de prendre des notes sur vos progrès et votre motivation, tout en faisant le point sur vos réflexions concernant un mode vie plus écoresponsable.

  2. Vous y trouverez également de nombreuses capsules informatives pour répondre à vos questions, ainsi que des trucs et des conseils judicieux pour vous faciliter la vie, gagner du temps et économiser de l’argent. Vivre vert ne vous aura jamais paru aussi simple !

Disponible dans toutes les librairies, un livre peu dispendieux, moins de 10$ (Costco)

Les Éditions Coup d’oeil : www.boutiquegoelette.com

Activités de l’Herbothèque

À lire l’infolettre de Décembre Cliquer sur l’image.

Au menu dans cette infolettre

  1. -une nouvelle présentation de l’infolettre.

  2. -l’annonce du colloque annuel 2019.

  3. -les fêtes des semences au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick

  4. -de nouveaux vidéos de nos dernières activités.

  5. -des expériences et témoignages des membres du R.J.É.

  6. -des liens pour les activités de d’autres associations ainsi que leurs publications.

  7. -des suggestions de lectures et autres.

A noter certains articles de l’infolettre sont ou seront repris (dans une version plus élaborée et/ou illustrée) dans le bulletin imprimé «Tout le monde jardine» distribué aux membres. C’est une façon plus personnelle de rejoindre et de satisfaire tous nos membres.

Kiosque des exposants au colloque du R.J.É.

Photo André Pichette, La Presse

Les fêtes des semences commenceront bientôt.

Pour télécharger le calendrier et la liste complète des villes qui organisent ces activités, cliquer ici : Fêtes des Semences

Le lombricompostage

  1. Le lombricompostage consiste à utiliser des vers de terre dans le but de décomposer les déchets organiques de cuisine afin de récolter le lombricompost et le thé des vers. Il y a des exceptions à ne pas donner (agrumes, famille de l'oignon, ail, viande, produits laitiers, etc). Les gros vers de terre que nous trouvons au jardin ne sont pas utilisables pour le compostage. Ce sont des laboureurs du sol qui vivent généralement à plus de 20cm de profondeur. Les vers de compost sont des vers de surface qui se trouvent à maximum 10cm. De ce fait, soumis à une forte prédation, ils se reproduisent très vite et se nourrissent de matière décomposée. Les lombrics qu'on utilise Eisenia foetida appelés communément vers rouges, mangent leur poids de nourriture par jour.

Le lombricompost est un fertilisant 100% naturel obtenu à partir de la déjection des vers de terre. Ce produit, de haute qualité, est idéal pour les fleurs, le potager, les plantations. Il possède une forte teneur en microorganismes, riche en humus, enzymes, hormones de croissance et flore bactérienne.

Les compartiments servent à faire migrer les vers de bas en haut soit lorsque les vers n'ont plus rien à manger. Détectant la nourriture, les lombrics vont migrer vers le plateau supérieur en passant au travers de la partie trouée de chaque plateau.

Lorsque les plateaux seront à leurs tours plein, le plateau rempli initialement (situé en dessous) contiendra du lombricompost pouvant être retiré.  Ce plateau à présent vide sera placé sur le dessus du lombricomposteur et deviendra à son tour le bac supérieur. 

Vérifier chaque semaine, la présence de thé de vers. Vider le, dès que besoin, et diluer car c’est très concentré.

  1. La quantité de vers va s'adapter au volume de déchets à traiter. Ils se multiplieront rapidement si les déchets sont très importants ou se reproduiront moins vite, si la nourriture est en faible quantité.

  2. Le dernier compartiment du bas sert à récolter le thé des vers. Le dernier compartiment du haut sert donc à mettre le frais non décomposé. On doit mettre autant de carbone (carton, papier journal, essuie-tout, rouleau de papier de toilette, feuilles mortes) que de produits azotés (fruits, légumes, épluchures, mac à café, céréales, etc...) Découpez vos déchets de sorte qu’ils ne soient pas trop gros (morceaux de 2 cm environ). Plus ils seront finement hachés, plus ils seront dégradés rapidement par les vers de terre. Ce n’est pas indispensable mais améliore l’efficacité.


Avec le temps, la décomposition de la matière organique va acidifier la litière, ce qui peut nuire aux lombrics. Il est donc nécessaire d’ajouter régulièrement des coquilles d’œuf séchées réduites en poudre, ou de la chaux dolomitique. Humidité souhaitable: entre 75 et 85%.

  1. Avantage: il peut se faire dans un appartement ou une maison. Les vers peuvent tolérer d'être dehors l'été mais pas l'hiver (trop froid). L'idéal: +/-20°C. Les vers n'aiment pas la clarté.

  2. J'ai tout de même un gros tas de

  3. compost extérieur pour les

  4. déjections animales de mes

  5. animaux et du végétal

  6. également. Donc, c'était pas

  7. si nécessaire mais le plaisir

  8. d'un petit projet! Ça m'aura

  9. permis d'aller chez IKEA une

  10. fois dans ma vie

  11. (coût des matériaux: $50). Merci!


  12. Texte et photo : Claudette Morin, Roxton Pond

Le Pacte pour la transition et les melons du Mexique 

par Marc Robert, décembre 2018


  1. Tout récemment, à Sherbrooke dans ma ville, quatre restaurants à déjeuner de plus viennent de s’ajouter. J’imagine que la recherche du confort et l’aisance financière dont nous jouissons permettent ce luxe. Ajoutons à cela, qu’il y a plus de gens seuls désirant se retrouver parmi le monde ou l’envie de lire les journaux sans avoir à préparer son café ou simplement blaguer un peu avec des amis. Cela fait le succès des chaines de restos à déjeuner dont on connait bien les noms. Mais la consommation et le gaspillage qui vont avec s’en trouve accentué. Ça ne va pas dans le sens de freiner la dégradation de notre planète.

À l’occasion, je fréquente également ces restos. Mais depuis le bannissement des pailles de plastique et tout récemment Le Pacte pour la Transition, je suis plus frileux pour tout ce qui pourrait souiller la nature. J’ai aussi des relents de déformation professionnelle en me remémorant mon travail dans le domaine des transports. Un secteur de l’industrie qui est au nombre des sources de pollution par le dioxyde de carbone des plus importantes. Ce, par l’usage de combustible fossile, tant pour le camionnage, l’aviation et le transport maritime que pour fabrication de l’asphalte des routes. Le passage répétitif des camions, c’est ce qui, de loin, brise le plus les pavages. Et l’asphalte c’est du bitume et des granulats transportés à grands frais. Cela payé par les taxes de tous les contribuables de l’Amérique. C’est là que les melons commencent à me préoccuper. C’est un fruit lourd, transporté par camion du Mexique, ou pire de l’Amérique centrale, jusque dans nos assiettes à déjeuner. Quand je vois mes voisins de table au resto qui mangent leur bacon et laissent dans l’assiette les fruits qui les accompagnent, majoritairement du melon, ça me tourmente quelque peu. D’autant plus que la pelure du melon est non comestible et constitue une partie importante du poids de ce fruit. Alors, imaginons la pollution générée par le transport de ces melons de toutes les couleurs jusque dans l’assiette des retraités qui, le matin au resto, s’amusent de la caricature de Chapleau, devant un café, sans se sourciller du tort que le transport de ces fruits occasionnent.

L’histoire des pailles de plastiques fut apportée par des gens bien intentionnés. C’était une affaire qui sautait aux yeux. Mais faut bien avouer que des melons transportés sur les milliers de kilomètres ont pas mal plus d’impact environnemental.

Pour ce qui est du Pacte Pour la Transition, on se rappelle qu’il fut l’objet d’une gigantesque mobilisation. Mais d’un autre côté nous venons d’élire le gouvernement le moins environnementaliste. Quel paradoxe! Oui, j’ai signé Le Pacte. Mais avec un brin de scepticisme, confirmé par les paroles de Legault qui annonce qu’il ne gouvernera pas pour les groupes de pression. De plus, moi, petit consommateur, est-ce que je fais le poids devant les puissants lobbys de l’industrie. Ici je ne fabule pas. Par exemple, dans le Devoir du 30 novembre dernier on dit que le projet de loi S228, portant sur la restriction de la publicité de la mal bouffe destinée aux enfants, est mis en péril par l’industrie. On y cite que 79 lobbyistes ont tenu 233 rencontres avec des politiciens et hauts responsables afin d’entraver l’adoption de cette loi, ou du moins en restreindre l’application. Pensons-y bien, une loi qui ne porte que sur la publicité et non pas la consommation de la mal bouffe elle-même et l’industrie y met tant de ressources à la contrer.  Que valent nos signatures pour le Pacte alors? Entre la consommation moussée à un train d’enfer et la nature qui se dégrade sans arrêt, le fossé est très large. Mais on ne peut franchir un large ravin avec plusieurs petits sauts. Ça va prendre un grand saut pour redresser tout ça.

Sur son site web Le Pacte adresse un bon nombre de demandes à nos dirigeants pour la limitation du réchauffement climatique. Comme si tout était dans leurs mains et que le citoyen, lui, n’avait qu’à attendre que les décideurs agissent. Oui, les politiciens ont des responsabilités, qu’on leur délègue par nos votes. Ce devrait être des intervenants visionnaires et ayant comme tâches (et ils sont payés pour ça!!!) de se consacrer entièrement à la gestion des affaires de la société. Mais force est de constater qu’il faut les brasser pas mal pour qu’il s’occupent des vraies choses. Pour ce qui est du citoyen, par exemple les parents qui ont un travail et des enfants à s’occuper, ont peu de disponibilités pour philosopher sur la société. Mais Il y a quand même deux niveaux de responsabilité, nos gouvernements et le citoyen. J’aurais souhaité que Le Pacte liste également, par priorité, les gestes que le citoyen devrait poser pour réduire son empreinte écologique.

En ce qui nous concerne, nous membres du R.J.É., je pense que ce n’est pas trop prétentieux de dire que nous avons déjà une vie passablement teintée par l’écologie. Que pourrions-nous faire plus? Je dirais qu’on devrait miser sur notre force qui est principalement la culture biologique. En être des ambassadeurs. Oui, le bio favorise la santé des individus et des sols. Donc moins besoin de médicaments et d’engrais chimiques. Les médicaments rejetés par l’urine des humains et le ruissellement des phosphates sont des contaminants majeurs des eaux. Quant à moi, je suis bio, mais en plus maintenant lorsque je vais déjeuner au resto, je demande qu’on me serve des tomates et du concombre à la place des melons. Des produits locaux et dont les pelures se mangent.

Le samedi 10 novembre, par un après-midi pas mal froid et venteux, Georgette Alarie, agricultrice et propriétaire de la ferme Harmonia, conviait amis, familles et jardiniers à une visite de ses installations.

Georgette avait accueilli des membres du RJÉ le 8 août dernier pour partager ses expériences en jardinage et agriculture. Elle nous avait également informés d’une nouvelle façon d’échanger des biens et des services par le biais de l’organisme JEU (Jardin d’Échange Universel).

Webmestre:  Jean-Jacques Marcil

Suggestions d’exercice de circulation d’énergie

Disponible sur Youtube

  1. -Exercices matinaux - Étirements et Équilibrages.


  1.                         Cliquez sur l’image vous voir le vidéo.